Tous les matins étaient semblables : chaque jour, il se réveillait déprimé et abattu, et le lever du soleil ne signifiait que le fardeau d'une nouvelle journée qu'il devait endurer. Dans le livre « Le Secret du Bonheur », Billy Graham révèle un moment de la vie de cet homme, atteint de maladie mentale. Plus précisément, le moment où il décide de consulter un psychiatre afin de trouver un moyen de sortir de l'abîme de la dépression.
La séance ne fonctionna pas comme prévu : chaque solution que le médecin proposa se heurta à un pessimisme inébranlable. Alors que le patient était sur le point de quitter le cabinet, le psychiatre abattit sa dernière carte : il se souvint que chaque soir se trouvait en ville un clown italien qui faisait rire son public.
« Je vous recommande de voir ce clown italien, lui dit-il. Cela aura un effet thérapeutique et vous oublierez sûrement vos problèmes. »
Avec cette expression déprimée qui ne quittait jamais son visage, le patient répondit : « Je suis ce clown ».
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Sois honnête – Nous avons souvent tendance à jeter un coup d'œil chez le voisin, étudiant la vie des autres : ils sont intelligents, talentueux, riches ou célèbres. Nous imaginons qu'ils ont une vie parfaite, sans anxiété ni dettes ni soucis quotidiens. Nous ne pensons jamais qu'ils font peut-être semblant d'être heureux. Il nous est donné l’illusion que si nous possédions ce qu’ils ont, nous serions sûrement heureux. Finalement, nous finissons également par faire semblant d'être heureux, car nous ne sommes jamais satisfaits de ce que nous avons.
Si ni la gloire, ni l'argent, ni les capacités intellectuelles ne peuvent nous apporter la paix, alors quel est le secret du bonheur ?
Un roi malheureux
À un moment de sa vie, le roi Salomon décida de chercher le véritable sens de l'existence humaine, déterminé à vivre une vie idéale. Il pensait que, si quelqu'un dans le monde pouvait trouver une pleine satisfaction de la vie, cela devait être sûrement lui. Mais Salomon imposa une condition à sa recherche : il chercherait à sa manière, selon ses propres critères. Il espérait que ses sages connaissances l'aideraient à découvrir le secret de l'abondance humaine sans faire appel à la révélation divine. Salomon commença donc à chercher le Bien suprême partout « sous le soleil ».
Les recherches de Salomon aboutirent à une conclusion plutôt déprimante, à savoir que la vie n'est que vanité et poursuite du vent : « J'ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent » (Ecclésiaste 1:14). Il avait tout à sa disposition, mais s'est rendu compte qu'il n'en avait pas besoin. Malgré son immense sagesse et sa grande richesse, il ne réussit pas à atteindre une vie parfaite. Bien entendu, sa conclusion est correcte : si nous n'essayons pas de nous élever au-dessus du soleil, notre vie insignifiante finira par être cyclique et monotone, et sera finalement oubliée.
L'expérience de Salomon anticipa les paroles véridiques de Jésus : « Quiconque boit de cette eau aura encore soif » (Jean 4:13). Aucune expérience sur cette terre ne peut satisfaire notre soif. Comparées à la fontaine de vie éternelle que Dieu nous offre, les choses que nous essayons si désespérément d'atteindre ici ne sont que désillusion et ostentation.
Le message donné dans le livre de l’Ecclésiaste n'est pas un message tragique qui tente de réprimer notre soif de vivre, mais un message qui nous avertit que nous pourrions chercher sans fin une vie idéale, sans résultat. Nous finirions par être déprimés et ingrats pour tout ce que nous avons déjà.
Où peux-tu trouver le bonheur ?
Blaise Pascal dit un jour : « Il y a un vide en forme de Dieu dans le cœur de chaque personne, et il ne pourra jamais être rempli par aucune chose créée. Il ne peut être rempli que par Dieu, manifesté au travers de Jésus-Christ ». Je suis totalement d’accord avec cela !